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Les Aryens en Asie

À notre époque, caractérisée par le 21e siècle, les Européens et, plus généralement, les blancs à travers la planète, croient généralement que le seul continent ayant appartenu à leurs lointains ancêtres est l’Europe. Cependant, il est important de noter que l’Asie a également été un foyer pour le groupe biologique des blancs, dont descendent les Européens actuels. 

Dans cet article, nous retracerons les grandes lignes historiques de ces populations anciennes qui se sont installées en Asie. Il convient de noter que, par respect pour l’histoire, nous utiliserons leur ethnonyme, c’est-à-dire le nom qu’elles s’attribuaient elles-mêmes à leur époque. L’étude de la linguistique indo-européenne révèle que ces peuples, qui s’étendaient de l’Europe à l’Asie il y a plusieurs millénaires, se nommaient Arya ou Aryens, ce qui signifiait dans leur langue “noble” ou “honorable”. Bien que ce terme puisse aujourd’hui être controversé, cela n’est pas dû à une incohérence linguistique ou historique, car personne ne peut contester l’origine du mot Arya. La controverse est plutôt liée à une censure universitaire qui s’est produite après la Seconde Guerre mondiale pour éviter que les chercheurs ne soient associés au régime national-socialiste, qui utilisait également ce terme. 

Le mot Aryen a donc été remplacé par celui d’Indo-Européen, mais ce terme maladroit brouille les pistes et entraîne une incompréhension chez un public mal informé. Ainsi, restant fidèles à la cohérence linguistique et historique, nous continuerons d’utiliser le terme Aryen. 

Entre le 2e et le 1er millénaire avant notre ère, de grandes vagues de peuplement aryen ont migré progressivement vers l’Asie. Des études génétiques réalisées depuis les années 2000 ont révélé que les membres de ces peuples, dont de nombreux restes ont été préservés dans le sol glacial des steppes, portaient les gènes de la peau blanche et des yeux bleus. De plus, ils avaient des cheveux blonds, châtains et parfois roux. Des études telles que “Population genomics of Bronze Age Eurasia” de Morten E. Allentoft, Martin Sikora et Eske Willerslev dans la revue Nature en 2015, ainsi que d’autres études menées par des chercheurs comme Clémence Hollard en 2018 et Narasimhan en 2019, ont démontré que les populations indo-européennes de l’âge du bronze en Asie centrale partageaient des affinités génétiques avec les populations européennes contemporaines. 

Cela suggère une origine commune et un lien étroit entre ces populations, renforçant ainsi l’idée que les Aryens se sont déplacés de l’Europe vers l’Asie centrale. Les Aryens ont migré vers l’Asie centrale en plusieurs vagues successives. La première vague importante s’est produite vers le 2e millénaire avant notre ère, lorsque les peuples indo-aryens se sont déplacés vers la région connue sous le nom de Bactriane-Margiane, située dans l’actuel Turkménistan et l’Ouzbékistan. Ils ont établi des sociétés agricoles et urbaines prospères, laissant derrière eux des vestiges archéologiques remarquables, notamment des villes fortifiées et des objets artisanaux sophistiqués. 

Au cours des siècles suivants, les Aryens ont continué à migrer vers l’est et le sud de l’Asie centrale, atteignant finalement les régions de l’actuel Xinjiang en Chine et de l’Inde du Nord. En Inde, les Aryens ont établi une civilisation florissante connue sous le nom de civilisation védique, qui a grandement influencé la culture indienne et a laissé une empreinte profonde dans les textes sacrés hindous, les Vedas. Dans l’ensemble, les Aryens ont joué un rôle significatif dans le façonnement de l’histoire et de la culture de l’Asie centrale. Leur migration a apporté de nouvelles connaissances agricoles, des compétences métallurgiques avancées et une culture riche. Ils ont également interagi avec les populations autochtones, entraînant des échanges culturels et linguistiques. 

Il convient de souligner que l’utilisation du terme “Aryen” pour décrire ces peuples n’implique pas d’endosser les connotations idéologiques qui ont été associées à ce terme dans le passé. Il s’agit simplement d’utiliser un nom historique précis pour désigner ces populations anciennes. Il est important de comprendre l’histoire dans toute sa complexité et de respecter les terminologies utilisées à l’époque. 

Les Xiongnu, une confédération asiatique dirigée par Modu, ont joué un rôle crucial dans le déclin des peuples blancs en Asie centrale. Sous le règne de Modu, les Xiongnu ont réussi à unifier les tribus des steppes au nord de la Chine et sont devenus une menace tant pour la dynastie chinoise des Qin à l’est que pour les royaumes blancs à l’ouest. 

Les Xiongnu, grâce aux connaissances transmises par les Aryens dans les temps anciens, ont considérablement accru leur puissance militaire et se sont organisés en un puissant État. En 207 avant notre ère, les Xiongnu ont commencé à attaquer les Yuezhi, un peuple aryen originaire de la région du Gansu. Malgré leur réputation de guerriers redoutables et la qualité de leurs cavaliers et de leurs armes, les Yuezhi ont été dépassés par le nombre des Xiongnu et ont subi une défaite majeure en 175-176 avant notre ère. 

Cette défaite a marqué le début du déclin des populations blanches en Asie centrale au profit des populations asiatiques. Suite à leur défaite, les Yuezhi ont été contraints de battre en retraite et de migrer vers le Tian Shan, dans l’actuel Kirghizistan. Les Xiongnu ont alors pris le contrôle de trente-neuf États en Asie centrale, situés principalement sur la Route de la soie. Les nomades Xiongnu sont devenus les maîtres des territoires de l’ouest, constituant une menace pour la dynastie Han qui régnait sur la Chine. Les Yuezhi, vaincus par les Xiongnu, se sont divisés en plusieurs groupes. Certains ont repris leur route vers la Bactriane, au nord de l’actuel Afghanistan, où ils ont dominé les peuples de la région avant de descendre vers la Sogdiane et la Bactriane. D’autres ont émigré vers le nord-est du Tibet, où ils ont vécu avec la population locale, les Qiang, un peuple proto-tibétain.

En conclusion, les Aryens, également connus sous le nom d’Indo-Européens, ont migré vers l’Asie centrale il y a des milliers d’années, laissant une empreinte culturelle et génétique significative dans la région. Leur histoire est un rappel important de la diversité et de l’interconnexion des peuples à travers le temps et l’espace. De plus, les Xiongnu ont joué un rôle déterminant dans le déclin des peuples blancs en Asie centrale, marquant un tournant racial dans la région, avec la montée en puissance des populations asiatiques au détriment des populations blanches.