Avant l’émergence des ordres chevaleresques au Moyen Âge et des guerriers de l’Antiquité, existaient chez nos ancêtres païens les “Männerbund”. Ces organisations guerrières ésotériques rassemblaient des hommes dotés des plus grandes qualités morales et physiques dans le but de défendre la communauté.
Ces confréries ont permis aux Aryens de maintenir leur territoire et de s’étendre vers l’Asie, l’Orient et l’Afrique. Pour rejoindre la confrérie, un jeune garçon quittait très tôt sa famille pour intégrer un groupe de son âge. Sous la direction de mentors chargés de leur initiation, ils partaient dans la nature sauvage pour apprendre à survivre par eux-mêmes et passer par des épreuves difficiles. Le rituel d’initiation final se déroulait souvent la nuit. L’élève devait ingérer une potion enthéogènique pour communiquer avec les esprits. Ensuite, livré à lui-même dans l’obscurité de la forêt, il affrontait des bêtes féroces et subissait des violences physiques de la part de ses maîtres. Tout cela visait à lui donner l’opportunité de démontrer sa valeur au combat et de puiser dans ses ressources intérieures pour dépasser ses limites.
Ainsi, il réunissait les qualités nécessaires pour être accepté dans le cercle fermé du groupe. Cette épreuve transformait profondément l’individu qui mourait spirituellement pour renaître en tant qu’homme. Il prêtait serment de loyauté envers le groupe et ses principes fondateurs. L’initié entrait dans un groupe où la résistance à la douleur, l’absence de peur, le rêve d’invulnérabilité et la fureur guerrière étaient des prérequis obligatoires. Le seigneur était entouré d’un groupe restreint de guerriers d’élite qui lui juraient fidélité, vivaient et combattaient avec lui, et étaient couverts d’honneurs. Ils choisissaient généralement de se suicider à sa mort.
L’initiation des jeunes guerriers comportait également une formation intellectuelle et spirituelle, comprenant la transmission de la tradition et des pratiques ésotériques. Par exemple, les membres des Fianna irlandaises étaient sélectionnés non seulement pour leurs aptitudes physiques, mais aussi pour leur connaissance du savoir ancestral. Les confréries guerrières se retrouvaient partout où la famille aryenne s’était répandue, de l’Irlande à l’Inde. En Germanie, elles étaient mentionnées dans l’épopée de Beowulf ainsi que par l’historien romain Tacite, qui faisait référence aux Hari germaniques, des hommes réputés pour leur combativité, qui se peignaient en noir et terrifiaient leurs adversaires en attaquant la nuit. Chez les Celtes, les Fianna étaient des troupes de guerriers recrutés parmi les jeunes hommes de la noblesse celte pour servir le roi et protéger le territoire. Ils étaient réputés pour leur bravoure, leur agilité et leur expertise au combat. En Inde ancienne, on retrouvait également des confréries guerrières appelées “Kshatriyas”.
Les Kshatriyas étaient la deuxième caste de la société hindoue et étaient considérés comme des guerriers et des protecteurs. Ils suivaient un code d’honneur strict et étaient formés dans les arts martiaux et les stratégies de combat. Ils étaient chargés de maintenir l’ordre et la justice dans la société, et leur rôle était crucial pendant les périodes de guerre et de conflit. Dans l’ensemble, ces confréries guerrières indo-européennes partageaient des caractéristiques communes telles que l’importance accordée à la force physique, au courage, à la loyauté envers le groupe et au service à la communauté. Elles jouaient un rôle vital dans la protection des terres et des peuples, et elles étaient considérées comme les gardiennes des valeurs et de la tradition. Il convient de noter que ces confréries guerrières étaient profondément enracinées dans les contextes culturels et historiques spécifiques de chaque région, et qu’elles ont évolué au fil du temps. Les ordres chevaleresques du Moyen Âge, tels que les Templiers ou les Chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean, ont également été influencés par ces traditions guerrières antérieures