De Waffen-SS à Légionnaires en Indochine

Dès 1945, si la chasse aux SS était ouverte à travers les zones d’occupations, les Français, eux, avaient eu une meilleure idée. Aux individus arrêtés, ils donnaient le choix : être pendus ou s’engager dans la Légion étrangère. Leur science de la guerre et leur endurance leur valent très tôt de l’avancement. Transportés en Indochine pour combattre le communisme, ils ont pour mission d’éliminer le plus grand nombre possible de guérilleros du Viêt-minh, de rendre coup pour coup. 

Pendant cinq ans, ils livreront une lutte sans merci aux partisans de HôChi Minh, utilisant tous les moyens de la guerre moderne, n’épargnant rien ni personne. Combats, embuscades, destructions se succèdent dans un climat de violence inouïe. Ce documentaire d’Ulfric ne fait pas de compromis. Il est une évocation saisissante sur l’état d’esprit de ces légionnaires allemands pour qui la guerre d’Indochine n’était que le prolongement d’une autre guerre, qui avait abouti à la défaite de leur pays.

Les Waffen-SS français 
après 1945

Partout, les Alliés écrasaient les dernières forces nationales-socialistes qui se battaient comme des loups affamés. Les points de résistance se faisaient de plus en plus rares dans une Europe dévastée par le chaos des armes et du sang. Restant fidèles à leur idéal, ils sont peu nombreux à avoir survécu aux combats. 

Au cours du demi-siècle à venir, tous auront un parcours différent ; pourtant, la vie réserve bien des surprises, et des retrouvailles se réaliseront dans des lieux parfois plus qu’inattendus, des années après avoir combattu côte à côte sur le front de l’est. Les histoires que nous raconterons ne sont pas tirées d’un roman mais appartiennent à ceux qui les ont vécues.

La Division Charlemagne
jusqu'à Berlin

Le 12 janvier 1945, trois millions de soldats russes font face à 800 000 Allemands médiocrement armés, dépourvus de blindés et d’avions, saignés par plus de cinq ans de campagnes incessantes. Mais la Waffen-SS tient le choc. 

Parmi eux, des jeunes Français, ils n’avaient même pas 20 ans mais détenaient déjà l’avenir de l’Europe entre leurs mains. Ces soldats qui ont prêté serment au Reich vont constituer la 33e Division Charlemagne, une unité connue pour ses faits d’armes exceptionnelles. Fidèles jusqu’à la mort, ils seront les derniers défenseurs du Führer-Bunker à Berlin.